Par Veronica Sawyer
Companion, la première réalisation de Drew Hancock, est une belle surprise cinématographique qui mérite l’attention des amateurs de frissons et d’humour noir.
Notre avis
7
10
Belle surprise que ce premier film de Drew Hancock produit par Zach Cregger (le surprenant Barbare). Un jeu de massacre fun et méchant mené par une Sophie Thatcher (Yellowjackets, Heretic) particulièrement convaincante. Un conseil : ne rien lire sur ce film avant d’aller le voir. Cela gâcherait une grosse partie du plaisir.
Ça parle de quoi ?
« La première fois (que j’ai été heureuse -ndr), c’est le jour où j’ai rencontré Josh. Et la seconde, quand je l’ai tué. »
Josh et Iris semblent incarner le couple parfait. Mais lors d’un week-end entre amis qui vire au drame, un secret bien gardé fait tout basculer… Iris fait tout pour faire bonne figure auprès des amis de Josh jusqu’à ce qu’elle… en tue un !
Vaut mieux en savoir le minimum avant d’aller voir Companion. La surprise ne sera que plus forte. Difficile d’en parler sans spoiler son concept.
Qui joue dedans ?
Sophie Thatcher, que l’on a récemment vue dans Heretic et découverte dans Yellowjackets, mais aussi Jack Quaid (The Boys), habitué aux rôles toxiques depuis la résurrection de Scream, sans oublier Rupert Friend (Homeland), surprenant en inquiétant milliardaire russe moustachu, et Lucas Cage (Smile 2, Road House, Euphoria).
Qui réalise ?
Drew Hancock, dont c’est le premier film. À la production, Zach Cregger (le surprenant Barbare) que l’on retrouvera prochainement à la tête d’un nouveau reboot de Resident Evil.
C’est comment ?
Companion est une belle surprise fun et jubilatoire. À savourer comme une comédie horrifique très noire qui croise Barbie, Terminator et Wedding Nightmare. Encore une fois, vaut mieux ne rien savoir sur le film pour en prendre plein la tronche.
On pardonnera une mise en scène parfois planplan tant ce jeu de massacre mené par Sophie Thatcher surprend par sa singularité dès ses premières minutes.
Cette satire de la masculinité toxique prend un malin plaisir à nous manipuler et à se jouer des codes des films d’horreur. Encore une fois, on préfère ne pas vous en dire plus pour ne pas gâcher votre plaisir. Mais courez-y !