Par Mathieu Delahousse
Publié le , mis à jour le
Le premier établissement destiné à accueillir les narcotrafiquants les plus dangereux doit ouvrir le 31 juillet à Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais. Le deuxième, à Condé-sur-Sarthe, dans l’Orne, sera opérationnel le 15 octobre. La vague d’attaques que vient de subir l’administration pénitentiaire renforce les nécessités d’une sécurité sur mesure.

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin lors d’une visite de la prison de Condé-sur-Sarthe, dans l’Orne, le 17 février 2025. L’établissement accueillera à partir du 15 octobre les trafiquants de drogue considérés comme les plus dangereux du pays. JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP
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Combien de volontaires pour devenir surveillant dans l’une des deux nouvelles prisons de haute sécurité lancées par le ministre de la Justice Gérald Darmanin ? Comment insuffler auprès des agents la motivation et la fierté d’intégrer des unités en première ligne face au narcotrafic ? Comment éviter qu’ils ne soient « mis à l’amende » par des délinquants qu’on sait peu encombrés de scrupules ? Et avec quels moyens les protéger, autant des attaques extérieures que des tentatives de corruption ?
Ces questions étaient déjà au cœur du premier comité de pilotage relatif à la création des prisons de haute sécurité, destinées à accueillir les plus importants trafiquants de drogue, que le garde des Sceaux a réuni, le 7 avril, place Vendôme en présence de son collègue de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et, plus discrètement, des responsables de la pénitentiaire, de la police, de la gendarmerie et des services de renseignements.