Il y a presque un an, le 9 décembre 2024, Gabriel Attal a été nommé secrétaire général de Renaissance, un événement discret éclipsé par la crise du gouvernement Barnier et la grandiose messe inaugurale de Notre-Dame orchestrée par l’Élysée.

Gabriel Attal, lors de son meeting politique à Arras FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
Un an après sa nomination, Gabriel Attal a réalisé sa première rentrée politique à la tête de Renaissance lors d’un meeting à Arras ce week-end. Alors qu’Emmanuel Macron se retrouve au cœur de l’actualité avec la reconnaissance de l’État de Palestine et face à une nouvelle crise avec la démission de François Bayrou, Attal s’efforce de montrer que le lien avec le président est désormais rompu. Il poursuit son projet de « démocronisation » de Renaissance, façonnant le parti à son image avec des changements d’équipe, de siège, et bientôt de nom.
Le Parc des Expositions d’Arras a été le théâtre de cette démonstration de force. Attal s’affirme comme un homme « libre », « émancipé », prêt à prendre de la distance avec son mentor, le président. Malgré les tensions, il continue de bâtir un parti qui vise à servir ses propres ambitions, d’un jeune loup sûr de lui, devenu rapidement un acteur incontournable de la politique française.
