Donald Trump s’est dit prêt ce jeudi à rencontrer Vladimir Poutine, même si ce dernier refuse de voir son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Les éléments marquants
TRUMP PRÊT À RENCONTRER POUTINE MÊME SANS ZELENSKY
Le président américain Donald Trump a déclaré être disposé à rencontrer Vladimir Poutine, malgré le refus de ce dernier de s’entretenir avec Volodymyr Zelensky, le président ukrainien qui réclame des négociations directes avec le dirigeant russe.
Lorsqu’une journaliste lui a demandé dans le Bureau ovale si Poutine devait d’abord rencontrer Zelensky avant de s’entretenir avec lui, Trump a répondu : « Non ». « Ils voudraient me rencontrer, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour mettre fin aux tueries », a-t-il ajouté.
Minute par minute
INTERVIEW
Le Kremlin a annoncé une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine « dans les prochains jours ». Le président russe a déclaré qu’il n’était pas contre un entretien avec Volodymyr Zelensky, mais « sous certaines conditions ». Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l’Iris, a rappelé sur LCI que les deux hommes ne s’apprécient guère.
TORTURE D’UNE JOURNALISTE UKRAINIENNE
Les enquêteurs ukrainiens ont signifié à l’ancien directeur d’un centre de détention à Rostov, en Russie, un « avis de suspicion » pour avoir commandité des actes de torture contre la journaliste ukrainienne Victoria Rochtchina. La jeune femme, âgée de 27 ans, avait disparu en 2023 durant un reportage. Son corps a été rapatrié en février, portant des marques de torture selon une enquête de Forbidden Stories.
La police ukrainienne a déclaré que Victoria avait subi « des tortures systématiques, des humiliations et des menaces », ainsi que de sévères restrictions dans l’accès aux soins médicaux. « Le directeur a donné l’ordre d’exercer une pression physique et morale sur la journaliste », l’accusant de « crimes de guerre ».
KIEV VEUT UN « FORMAT TRIPARTITE »
Volodymyr Zelensky a réitéré son souhait d’un sommet à trois avec Donald Trump et Vladimir Poutine, proposition que Moscou a pour l’instant écartée. « L’Ukraine a le droit de participer aux négociations », a-t-il déclaré dans son allocution quotidienne.
« Cela était légitime, car la guerre menée par la Russie est une guerre en Europe. La voix de l’Europe doit être entendue », a-t-il ajouté.