Incertitudes après l’éviction de Marine Le Pen : les partis dans la tourmente
Il y a comme un vent de panique qui souffle sur les partis politiques français. L’éviction de Marine Le Pen de la course à la présidentielle, même si elle n’est pas complètement actée, est un cataclysme aux effets incommensurables. Comment réagir au vide provoqué par cet effacement lourd de conséquences ? En occupant le terrain au plus vite. Ne pas donner l’impression que la vie politique s’est figée, que les uns et les autres sont tétanisés par le Pearl Harbor politique qui vient de secouer le pays.
Alors, on se lance dans la course aux pétitions, histoire d’occuper le terrain, de profiter de la situation pour donner la parole au peuple. Dans une forme d’activisme débridé. Jordan Bardella, le dauphin de moins en moins dauphin, lance un appel à signatures contre la « tyrannie des juges ». Cette initiative vise à mobiliser les sympathisants et à réaffirmer une présence sur la scène politique alors que le paysage est en pleine mutation.