Pourquoi ce n’est pas la bonne question à poser.

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A l’heure des questionnements existentiels, vous vous interrogez sur le sens de votre vie ? Pour le philosophe Thibaut Sallenave, mieux vaudrait sans doute rechercher des « suppléments d’être ». Explications.

Sur une plage de Santiago, Chili.

Sur une plage de Santiago, Chili. MATIAS BASUALDO/ZUMA/SIPA

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Peut-être est-ce une question de température ou de temps qui, comme le dit la chanson, « dure longtemps » ? L’été et son ralentissement sont souvent propices aux grandes remises en question personnelles. Sommes-nous à la bonne place ? A-t-on choisi le bon métier, le bon compagnon, la bonne existence ? N’y avait-il pas d’autres chemins à emprunter ? Ces questions reposent, peu ou prou, sur une même intuition : celle que nous sommes en train de « passer à côté de notre vie ».

Curieuse expression, en vérité. Le philosophe Thibaut Sallenave a eu la bonne idée de la prendre au sérieux dans un essai tout simplement intitulé « Peut-on vraiment passer à côté de sa vie ? » (éditions de L’Aube). On aura compris que la réponse est un peu dans la question. Mais l’intéressant, c’est que cet enseignant en classes préparatoires dans un lycée public de Versailles revient sur un certain nombre de stéréotypes qui encombrent nos réflexions…

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