Jusqu’ici, le baril tient bon : la hausse des cours de l’or noir n’est pas hors de contrôle depuis le début des attaques d’Israël sur l’Iran, car l’État hébreu n’a visé que de rares installations pétrolières iraniennes. Tel est le constat de Francis Perrin, chercheur associé au Policy Center for the New South de Rabat, au Maroc, et directeur de recherches à l’Institut des relations internationales et stratégiques, spécialiste des problématiques énergétiques. Mais Israël pourrait s’attaquer à la richesse du régime iranien, huitième producteur mondial de pétrole brut, entraînant une crise majeure.
Le Point : Est-ce que ce début de conflit laisse présager un choc pétrolier comme en 1973 ou en 1979 ?