EN DIRECT – Ukraine : Le ministre des Affaires étrangères se rend lundi prochain à Kiev pour exprimer le soutien de la France.

Le ministre italien de la Culture Alessandro Giuli et la veuve de l’opposant russe Alexeï Navalny ont critiqué l’invitation à se produire près de Naples adressée au célèbre chef d’orchestre pro-Poutine Valeri Guerguiev, estimant que cela contribuerait à la propagande de Moscou.

Valeri Guerguiev, directeur du célèbre Théâtre Bolchoï de Moscou et ami personnel du chef du Kremlin, est blacklisté en Occident depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 pour ne pas avoir dénoncé l’offensive contre Kiev.

Cette mise à l’écart pourrait prendre fin le 27 juillet au palais de Caserte, ex-résidence royale des Bourbons surnommée le Versailles italien, où il a été invité à diriger un concert dans le cadre du festival « Un’Estate da Re » (« Un été de roi ») promu par la région Campanie.

Un Américain, qui avait espionné les troupes ukrainiennes pour le compte de Moscou après le début de l’offensive en 2022, a reçu un passeport russe, ont annoncé ce mardi les autorités prorusses dans l’est de l’Ukraine.

Daniel Martindale s’est rendu en Ukraine en février 2022 et a fourni pendant deux ans des informations stratégiques à Moscou, telles que les positionnements de troupes et d’infrastructures, jusqu’à son exfiltration en 2024, selon les agences d’État russes.

Le Danemark et les Pays-Bas ont indiqué ce mardi être prêts à participer au plan de Donald Trump prévoyant l’achat d’armes pour l’Ukraine par l’Europe. Le Danemark est « absolument prêt » à se joindre au programme et y contribuera financièrement, a affirmé le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, depuis Bruxelles. « Nous devons régler les détails. »

Son homologue néerlandais, Caspar Veldkamp, a indiqué de son côté que les Pays-Bas envisageaient également de participer. « Nous examinerons ce que nous pouvons faire par rapport aux annonces de Donald Trump et partirons de là », a-t-il déclaré.

Après les propos de Donald Trump, la Russie reste prête à négocier avec l’Ukraine, assure le Kremlin, qui indique également avoir besoin de temps pour répondre aux déclarations « sérieuses » du président américain.

« Les déclarations du président Trump sont très sérieuses. Nous avons bien sûr besoin de temps pour analyser ce qui a été dit à Washington et si, ou quand, le président Poutine le jugera nécessaire, il commentera », a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes. Il a ajouté que les responsables russes restaient « prêts » à négocier avec l’Ukraine.

L’ONU demande que l’invasion russe à grande échelle en Ukraine soit stoppée « de toute urgence ». « L’attaque armée à grande échelle de la Fédération de Russie contre l’Ukraine doit être stoppée de toute urgence et les travaux en vue d’une paix durable, conforme au droit international, doivent s’intensifier », a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Liz Throssell. La paix doit garantir que les auteurs des violations des droits humains et du droit international humanitaire « aient à répondre de leurs actes ».

Une attaque de drones ukrainienne contre Voronej, une ville de l’ouest de la Russie, a fait 16 blessés, ont indiqué ce mardi les autorités régionales, le ministère de la Défense affirmant avoir abattu 55 de ces engins pendant la nuit.

Il s’agit, pour la plupart, de « coupures et de blessures causées par des éclats d’obus », a assuré le gouverneur de la région, Alexandre Goussev, précisant que 13 personnes avaient dû être hospitalisées.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot se rendra à Kiev le 21 juillet. « Vladimir Poutine est allé beaucoup trop loin et est désormais dans une impasse », déclare-t-il depuis Bruxelles. « Il doit cesser le feu. »

Dans une interview téléphonique à la BBC dévoilée ce mardi, le président américain Donald Trump a réitéré son agacement en indiquant à propos de Vladimir Poutine : « il me déçoit, mais ce n’est pas fini entre nous. Cela dit, il me déçoit. »

La Chine fustige une « coercition qui ne mène nulle part », après la menace du président Donald Trump de taxer lourdement les partenaires commerciaux de la Russie sans arrêt de l’offensive en Ukraine d’ici 50 jours. « La coercition ou les pressions ne peuvent résoudre les problèmes », a déclaré lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, ajoutant que Pékin était favorable à une « solution politique de la crise en Ukraine ».

La cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas assure avoir bon espoir que les 27 pays membres s’entendent sur un 18ᵉ « paquet » de sanctions contre la Russie en guerre, comprenant un nouveau plafonnement du prix du pétrole russe. « Nous sommes très, très proches », d’un accord, a-t-elle déclaré devant la presse avant une réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères du bloc européen. « J’espère que cela aura lieu aujourd’hui ou demain. »

La Slovaquie a jusqu’à présent bloqué l’adoption de ce nouveau train de sanctions. Le Premier ministre slovaque Robert Fico utilise ce veto pour faire pression sur la Commission européenne afin qu’elle lui garantisse son approvisionnement en gaz, au moment où l’UE cherche à interrompre totalement ses importations de gaz russe d’ici à 2027. Il a toutefois obtenu les garanties suffisantes lui permettant de lever son veto, selon des diplomates.

Comment les Ukrainiens réagissent-ils à l’ultimatum de 50 jours lancé par Donald Trump à la Russie ? La réponse de notre correspondante à Kiev.

Donald Trump a donné lundi à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères, et a annoncé un réarmement massif de Kiev à travers l’Otan. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué cette annonce, se disant « reconnaissant » envers son homologue américain « pour sa volonté de soutenir la protection des vies » ukrainiennes.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a participé mardi à une rencontre bilatérale à Pékin avec le président Xi Jinping, a rapporté le ministère russe des Affaires étrangères. Parmi les sujets abordés par les deux responsables figurait la préparation d’une visite du président russe Vladimir Poutine en Chine à l’occasion d’un sommet de l’OCS, rapporte Moscou.

Cet entretien s’est déroulé dans le cadre de la participation de M. Lavrov à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), indique la même source. L’OCS regroupe 10 pays dont la Chine, la Russie, l’Iran, l’Inde et le Pakistan. Elle entend faire contrepoids aux organisations occidentales et renforcer la coopération en matière de politique, de sécurité ou encore de commerce.

Le ministre italien de la Culture Alessandro Giuli et la veuve de l’opposant russe Alexeï Navalny ont critiqué l’invitation à se produire près de Naples adressée au célèbre chef d’orchestre pro-Poutine Valeri Guerguiev, estimant que cela contribuerait à la propagande de Moscou.

Valeri Guerguiev, directeur du célèbre Théâtre Bolchoï de Moscou et ami personnel du chef du Kremlin, est blacklisté en Occident depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 pour ne pas avoir dénoncé l’offensive contre Kiev.

Cette mise à l’écart pourrait prendre fin le 27 juillet au palais de Caserte, ex-résidence royale des Bourbons surnommée le Versailles italien, où il a été invité à diriger un concert dans le cadre du festival « Un’Estate da Re » (« Un été de roi ») promu par la région Campanie.

Un Américain, qui avait espionné les troupes ukrainiennes pour le compte de Moscou après le début de l’offensive en 2022, a reçu un passeport russe, ont annoncé ce mardi les autorités prorusses dans l’est de l’Ukraine.

Daniel Martindale s’est rendu en Ukraine en février 2022 et a fourni pendant deux ans des informations stratégiques à Moscou, telles que les positionnements de troupes et d’infrastructures, jusqu’à son exfiltration en 2024, selon les agences d’État russes.

Le Danemark et les Pays-Bas ont indiqué ce mardi être prêts à participer au plan de Donald Trump prévoyant l’achat d’armes pour l’Ukraine par l’Europe. Le Danemark est « absolument prêt » à se joindre au programme et y contribuera financièrement, a affirmé le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, depuis Bruxelles. « Nous devons régler les détails. »

Son homologue néerlandais, Caspar Veldkamp, a indiqué de son côté que les Pays-Bas envisageaient également de participer. « Nous examinerons ce que nous pouvons faire par rapport aux annonces de Donald Trump et partirons de là », a-t-il déclaré.

Après les propos de Donald Trump, la Russie reste prête à négocier avec l’Ukraine, assure le Kremlin, qui indique également avoir besoin de temps pour répondre aux déclarations « sérieuses » du président américain.

« Les déclarations du président Trump sont très sérieuses. Nous avons bien sûr besoin de temps pour analyser ce qui a été dit à Washington et si, ou quand, le président Poutine le jugera nécessaire, il commentera », a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes. Il a ajouté que les responsables russes restaient « prêts » à négocier avec l’Ukraine.

L’ONU demande que l’invasion russe à grande échelle en Ukraine soit stoppée « de toute urgence ». « L’attaque armée à grande échelle de la Fédération de Russie contre l’Ukraine doit être stoppée de toute urgence et les travaux en vue d’une paix durable, conforme au droit international, doivent s’intensifier », a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Liz Throssell. La paix doit garantir que les auteurs des violations des droits humains et du droit international humanitaire « aient à répondre de leurs actes ».

Une attaque de drones ukrainienne contre Voronej, une ville de l’ouest de la Russie, a fait 16 blessés, ont indiqué ce mardi les autorités régionales, le ministère de la Défense affirmant avoir abattu 55 de ces engins pendant la nuit.

Il s’agit, pour la plupart, de « coupures et de blessures causées par des éclats d’obus », a assuré le gouverneur de la région, Alexandre Goussev, précisant que 13 personnes avaient dû être hospitalisées.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot se rendra à Kiev le 21 juillet. « Vladimir Poutine est allé beaucoup trop loin et est désormais dans une impasse », déclare-t-il depuis Bruxelles. « Il doit cesser le feu. »

Dans une interview téléphonique à la BBC dévoilée ce mardi, le président américain Donald Trump a réitéré son agacement en indiquant à propos de Vladimir Poutine : « il me déçoit, mais ce n’est pas fini entre nous. Cela dit, il me déçoit. »

La Chine fustige une « coercition qui ne mène nulle part », après la menace du président Donald Trump de taxer lourdement les partenaires commerciaux de la Russie sans arrêt de l’offensive en Ukraine d’ici 50 jours. « La coercition ou les pressions ne peuvent résoudre les problèmes », a déclaré lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, ajoutant que Pékin était favorable à une « solution politique de la crise en Ukraine ».

La cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas assure avoir bon espoir que les 27 pays membres s’entendent sur un 18ᵉ « paquet » de sanctions contre la Russie en guerre, comprenant un nouveau plafonnement du prix du pétrole russe. « Nous sommes très, très proches », d’un accord, a-t-elle déclaré devant la presse avant une réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères du bloc européen. « J’espère que cela aura lieu aujourd’hui ou demain. »

La Slovaquie a jusqu’à présent bloqué l’adoption de ce nouveau train de sanctions. Le Premier ministre slovaque Robert Fico utilise ce veto pour faire pression sur la Commission européenne afin qu’elle lui garantisse son approvisionnement en gaz, au moment où l’UE cherche à interrompre totalement ses importations de gaz russe d’ici à 2027. Il a toutefois obtenu les garanties suffisantes lui permettant de lever son veto, selon des diplomates.

Comment les Ukrainiens réagissent-ils à l’ultimatum de 50 jours lancé par Donald Trump à la Russie ? La réponse de notre correspondante à Kiev.

Donald Trump a donné lundi à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères, et a annoncé un réarmement massif de Kiev à travers l’Otan. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué cette annonce, se disant « reconnaissant » envers son homologue américain « pour sa volonté de soutenir la protection des vies » ukrainiennes.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a participé mardi à une rencontre bilatérale à Pékin avec le président Xi Jinping, a rapporté le ministère russe des Affaires étrangères. Parmi les sujets abordés par les deux responsables figurait la préparation d’une visite du président russe Vladimir Poutine en Chine à l’occasion d’un sommet de l’OCS, rapporte Moscou.

Cet entretien s’est déroulé dans le cadre de la participation de M. Lavrov à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), indique la même source. L’OCS regroupe 10 pays dont la Chine, la Russie, l’Iran, l’Inde et le Pakistan. Elle entend faire contrepoids aux organisations occidentales et renforcer la coopération en matière de politique, de sécurité ou encore de commerce.

Le ministre italien de la Culture Alessandro Giuli et la veuve de l’opposant russe Alexeï Navalny ont critiqué l’invitation à se produire près de Naples adressée au célèbre chef d’orchestre pro-Poutine Valeri Guerguiev, estimant que cela contribuerait à la propagande de Moscou.

Valeri Guerguiev, directeur du célèbre Théâtre Bolchoï de Moscou et ami personnel du chef du Kremlin, est blacklisté en Occident depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 pour ne pas avoir dénoncé l’offensive contre Kiev.

Cette mise à l’écart pourrait prendre fin le 27 juillet au palais de Caserte, ex-résidence royale des Bourbons surnommée le Versailles italien, où il a été invité à diriger un concert dans le cadre du festival « Un’Estate da Re » (« Un été de roi ») promu par la région Campanie.

Un Américain, qui avait espionné les troupes ukrainiennes pour le compte de Moscou après le début de l’offensive en 2022, a reçu un passeport russe, ont annoncé ce mardi les autorités prorusses dans l’est de l’Ukraine.

Daniel Martindale s’est rendu en Ukraine en février 2022 et a fourni pendant deux ans des informations stratégiques à Moscou, telles que les positionnements de troupes et d’infrastructures, jusqu’à son exfiltration en 2024, selon les agences d’État russes.

Le Danemark et les Pays-Bas ont indiqué ce mardi être prêts à participer au plan de Donald Trump prévoyant l’achat d’armes pour l’Ukraine par l’Europe. Le Danemark est « absolument prêt » à se joindre au programme et y contribuera financièrement, a affirmé le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, depuis Bruxelles. « Nous devons régler les détails. »

Son homologue néerlandais, Caspar Veldkamp, a indiqué de son côté que les Pays-Bas envisageaient également de participer. « Nous examinerons ce que nous pouvons faire par rapport aux annonces de Donald Trump et partirons de là », a-t-il déclaré.

Après les propos de Donald Trump, la Russie reste prête à négocier avec l’Ukraine, assure le Kremlin, qui indique également avoir besoin de temps pour répondre aux déclarations « sérieuses » du président américain.

« Les déclarations du président Trump sont très sérieuses. Nous avons bien sûr besoin de temps pour analyser ce qui a été dit à Washington et si, ou quand, le président Poutine le jugera nécessaire, il commentera », a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes. Il a ajouté que les responsables russes restaient « prêts » à négocier avec l’Ukraine.

L’ONU demande que l’invasion russe à grande échelle en Ukraine soit stoppée « de toute urgence ». « L’attaque armée à grande échelle de la Fédération de Russie contre l’Ukraine doit être stoppée de toute urgence et les travaux en vue d’une paix durable, conforme au droit international, doivent s’intensifier », a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Liz Throssell. La paix doit garantir que les auteurs des violations des droits humains et du droit international humanitaire « aient à répondre de leurs actes ».

Une attaque de drones ukrainienne contre Voronej, une ville de l’ouest de la Russie, a fait 16 blessés, ont indiqué ce mardi les autorités régionales, le ministère de la Défense affirmant avoir abattu 55 de ces engins pendant la nuit.

Il s’agit, pour la plupart, de « coupures et de blessures causées par des éclats d’obus », a assuré le gouverneur de la région, Alexandre Goussev, précisant que 13 personnes avaient dû être hospitalisées.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot se rendra à Kiev le 21 juillet. « Vladimir Poutine est allé beaucoup trop loin et est désormais dans une impasse », déclare-t-il depuis Bruxelles. « Il doit cesser le feu. »

Dans une interview téléphonique à la BBC dévoilée ce mardi, le président américain Donald Trump a réitéré son agacement en indiquant à propos de Vladimir Poutine : « il me déçoit, mais ce n’est pas fini entre nous. Cela dit, il me déçoit. »

La Chine fustige une « coercition qui ne mène nulle part », après la menace du président Donald Trump de taxer lourdement les partenaires commerciaux de la Russie sans arrêt de l’offensive en Ukraine d’ici 50 jours. « La coercition ou les pressions ne peuvent résoudre les problèmes », a déclaré lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, ajoutant que Pékin était favorable à une « solution politique de la crise en Ukraine ».

La cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas assure avoir bon espoir que les 27 pays membres s’entendent sur un 18ᵉ « paquet » de sanctions contre la Russie en guerre, comprenant un nouveau plafonnement du prix du pétrole russe. « Nous sommes très, très proches », d’un accord, a-t-elle déclaré devant la presse avant une réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères du bloc européen. « J’espère que cela aura lieu aujourd’hui ou demain. »

La Slovaquie a jusqu’à présent bloqué l’adoption de ce nouveau train de sanctions. Le Premier ministre slovaque Robert Fico utilise ce veto pour faire pression sur la Commission européenne afin qu’elle lui garantisse son approvisionnement en gaz, au moment où l’UE cherche à interrompre totalement ses importations de gaz russe d’ici à 2027. Il a toutefois obtenu les garanties suffisantes lui permettant de lever son veto, selon des diplomates.

Comment les Ukrainiens réagissent-ils à l’ultimatum de 50 jours lancé par Donald Trump à la Russie ? La réponse de notre correspondante à Kiev.

Donald Trump a donné lundi à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères, et a annoncé un réarmement massif de Kiev à travers l’Otan. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué cette annonce, se disant « reconnaissant » envers son homologue américain « pour sa volonté de soutenir la protection des vies » ukrainiennes.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a participé mardi à une rencontre bilatérale à Pékin avec le président Xi Jinping, a rapporté le ministère russe des Affaires étrangères. Parmi les sujets abordés par les deux responsables figurait la préparation d’une visite du président russe Vladimir Poutine en Chine à l’occasion d’un sommet de l’OCS, rapporte Moscou.

Cet entretien s’est déroulé dans le cadre de la participation de M. Lavrov à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), indique la même source. L’OCS regroupe 10 pays dont la Chine, la Russie, l’Iran, l’Inde et le Pakistan. Elle entend faire contrepoids aux organisations occidentales et renforcer la coopération en matière de politique, de sécurité ou encore de commerce.

Le ministre italien de la Culture Alessandro Giuli et la veuve de l’opposant russe Alexeï Navalny ont critiqué l’invitation à se produire près de Naples adressée au célèbre chef d’orchestre pro-Poutine Valeri Guerguiev, estimant que cela contribuerait à la propagande de Moscou.

Valeri Guerguiev, directeur du célèbre Théâtre Bolchoï de Moscou et ami personnel du chef du Kremlin, est blacklisté en Occident depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 pour ne pas avoir dénoncé l’offensive contre Kiev.

Cette mise à l’écart pourrait prendre fin le 27 juillet au palais de Caserte, ex-résidence royale des Bourbons surnommée le Versailles italien, où il a été invité à diriger un concert dans le cadre du festival « Un’Estate da Re » (« Un été de roi ») promu par la région Campanie.

Un Américain, qui avait espionné les troupes ukrainiennes pour le compte de Moscou après le début de l’offensive en 2022, a reçu un passeport russe, ont annoncé ce mardi les autorités prorusses dans l’est de l’Ukraine.

Daniel Martindale s’est rendu en Ukraine en février 2022 et a fourni pendant deux ans des informations stratégiques à Moscou, telles que les positionnements de troupes et d’infrastructures, jusqu’à son exfiltration en 2024, selon les agences d’État russes.

Le Danemark et les Pays-Bas ont indiqué ce mardi être prêts à participer au plan de Donald Trump prévoyant l’achat d’armes pour l’Ukraine par l’Europe. Le Danemark est « absolument prêt » à se joindre au programme et y contribuera financièrement, a affirmé le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, depuis Bruxelles. « Nous devons régler les détails. »

Son homologue néerlandais, Caspar Veldkamp, a indiqué de son côté que les Pays-Bas envisageaient également de participer. « Nous examinerons ce que nous pouvons faire par rapport aux annonces de Donald Trump et partirons de là », a-t-il déclaré.

Après les propos de Donald Trump, la Russie reste prête à négocier avec l’Ukraine, assure le Kremlin, qui indique également avoir besoin de temps pour répondre aux déclarations « sérieuses » du président américain.

« Les déclarations du président Trump sont très sérieuses. Nous avons bien sûr besoin de temps pour analyser ce qui a été dit à Washington et si, ou quand, le président Poutine le jugera nécessaire, il commentera », a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes. Il a ajouté que les responsables russes restaient « prêts » à négocier avec l’Ukraine.

L’ONU demande que l’invasion russe à grande échelle en Ukraine soit stoppée « de toute urgence ». « L’attaque armée à grande échelle de la Fédération de Russie contre l’Ukraine doit être stoppée de toute urgence et les travaux en vue d’une paix durable, conforme au droit international, doivent s’intensifier », a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Liz Throssell. La paix doit garantir que les auteurs des violations des droits humains et du droit international humanitaire « aient à répondre de leurs actes ».

Une attaque de drones ukrainienne contre Voronej, une ville de l’ouest de la Russie, a fait 16 blessés, ont indiqué ce mardi les autorités régionales, le ministère de la Défense affirmant avoir abattu 55 de ces engins pendant la nuit.

Il s’agit, pour la plupart, de « coupures et de blessures causées par des éclats d’obus », a assuré le gouverneur de la région, Alexandre Goussev, précisant que 13 personnes avaient dû être hospitalisées.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot se rendra à Kiev le 21 juillet. « Vladimir Poutine est allé beaucoup trop loin et est désormais dans une impasse », déclare-t-il depuis Bruxelles. « Il doit cesser le feu. »

Dans une interview téléphonique à la BBC dévoilée ce mardi, le président américain Donald Trump a réitéré son agacement en indiquant à propos de Vladimir Poutine : « il me déçoit, mais ce n’est pas fini entre nous. Cela dit, il me déçoit. »

La Chine fustige une « coercition qui ne mène nulle part », après la menace du président Donald Trump de taxer lourdement les partenaires commerciaux de la Russie sans arrêt de l’offensive en Ukraine d’ici 50 jours. « La coercition ou les pressions ne peuvent résoudre les problèmes », a déclaré lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, ajoutant que Pékin était favorable à une « solution politique de la crise en Ukraine ».

La cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas assure avoir bon espoir que les 27 pays membres s’entendent sur un 18ᵉ « paquet » de sanctions contre la Russie en guerre, comprenant un nouveau plafonnement du prix du pétrole russe. « Nous sommes très, très proches », d’un accord, a-t-elle déclaré devant la presse avant une réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères du bloc européen. « J’espère que cela aura lieu aujourd’hui ou demain. »

La Slovaquie a jusqu’à présent bloqué l’adoption de ce nouveau train de sanctions. Le Premier ministre slovaque Robert Fico utilise ce veto pour faire pression sur la Commission européenne afin qu’elle lui garantisse son approvisionnement en gaz, au moment où l’UE cherche à interrompre totalement ses importations de gaz russe d’ici à 2027. Il a toutefois obtenu les garanties suffisantes lui permettant de lever son veto, selon des diplomates.

Comment les Ukrainiens réagissent-ils à l’ultimatum de 50 jours lancé par Donald Trump à la Russie ? La réponse de notre correspondante à Kiev.

Donald Trump a donné lundi à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères, et a annoncé un réarmement massif de Kiev à travers l’Otan. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué cette annonce, se disant « reconnaissant » envers son homologue américain « pour sa volonté de soutenir la protection des vies » ukrainiennes.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a participé mardi à une rencontre bilatérale à Pékin avec le président Xi Jinping, a rapporté le ministère russe des Affaires étrangères. Parmi les sujets abordés par les deux responsables figurait la préparation d’une visite du président russe Vladimir Poutine en Chine à l’occasion d’un sommet de l’OCS, rapporte Moscou.

Cet entretien s’est déroulé dans le cadre de la participation de M. Lavrov à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), indique la même source. L’OCS regroupe 10 pays dont la Chine, la Russie, l’Iran, l’Inde et le Pakistan. Elle entend faire contrepoids aux organisations occidentales et renforcer la coopération en matière de politique, de sécurité ou encore de commerce.