Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de la violer en 2023, va démissionner de son mandat début octobre.
Le sénateur Joël Guerriau après une confrontation avec Sandrine Josso au tribunal de Paris, le 6 novembre 2024.
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Le sénateur Joël Guerriau, âgé de 67 ans, devrait quitter « le Sénat le 6 octobre 2025 », a révélé l’agence API News, une filiale de Ouest-France.
Selon cette source, le sénateur a confirmé sa démission dans un courrier destiné aux maires du département. Il a souligné que ce départ « n’est pas une conséquence de son affaire judiciaire, mais la traduction d’un engagement pris lors des sénatoriales de 2023 ».
« À mi-mandat, il avait prévu de céder son siège à sa colistière Marie-Pierre Guérin, maire de La Meilleraye-de-Bretagne (Loire-Atlantique), “dont la présence permettra ainsi de renforcer la représentation des communes rurales au Sénat” », assure l’agence, citant Joël Guerriau.
Contacté, Joël Guerriau n’a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l’AFP.
« Ce scénario n’abuse plus personne »
La députée Sandrine Josso a vivement réagi à cette décision. « J’ai appris avec dégoût ce matin l’annonce de la démission prochaine de Joël Guerriau. Une décision qu’il présente comme le fruit d’un engagement personnel et non, selon lui, en lien avec l’affaire judiciaire extrêmement grave dans laquelle il est mis en examen », a déclaré Sandrine Josso dans un communiqué.
« Ce scénario n’abuse plus personne. Une fois de plus, c’est l’agresseur qui choisit son calendrier, son récit, sa sortie. Ce n’est pas un acte de responsabilité ou de décence, mais un repli stratégique, à quelques mois de son procès et après avoir largement profité des privilèges attachés à sa fonction », a ajouté la députée de Loire-Atlantique.
Le sénateur centriste sera jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir dilué de la MDMA à 91,1 % pure dans un verre de champagne à faire consommer à sa collègue, avec l’intention de « commettre un viol ou une agression sexuelle ». Il sera également jugé pour détention de stupéfiants.
Suspendu par son parti Horizons et par son groupe parlementaire Les Indépendants, Joël Guerriau, sénateur de Loire-Atlantique depuis 2011, avait exclu de démissionner de son poste tant que la justice n’avait pas « tranché », bien qu’il avait accepté de se mettre « en retrait » des travaux parlementaires.
Début juillet, le président du Sénat, Gérard Larcher, avait annoncé qu’il prévoyait de saisir le comité de déontologie de l’institution, ouvrant la voie à des sanctions disciplinaires visant le sénateur.
Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de la violer en 2023, va démissionner de son mandat début octobre.
Le sénateur Joël Guerriau après une confrontation avec Sandrine Josso au tribunal de Paris, le 6 novembre 2024.
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Le sénateur Joël Guerriau, âgé de 67 ans, devrait quitter « le Sénat le 6 octobre 2025 », a révélé l’agence API News, une filiale de Ouest-France.
Selon cette source, le sénateur a confirmé sa démission dans un courrier destiné aux maires du département. Il a souligné que ce départ « n’est pas une conséquence de son affaire judiciaire, mais la traduction d’un engagement pris lors des sénatoriales de 2023 ».
« À mi-mandat, il avait prévu de céder son siège à sa colistière Marie-Pierre Guérin, maire de La Meilleraye-de-Bretagne (Loire-Atlantique), “dont la présence permettra ainsi de renforcer la représentation des communes rurales au Sénat” », assure l’agence, citant Joël Guerriau.
Contacté, Joël Guerriau n’a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l’AFP.
« Ce scénario n’abuse plus personne »
La députée Sandrine Josso a vivement réagi à cette décision. « J’ai appris avec dégoût ce matin l’annonce de la démission prochaine de Joël Guerriau. Une décision qu’il présente comme le fruit d’un engagement personnel et non, selon lui, en lien avec l’affaire judiciaire extrêmement grave dans laquelle il est mis en examen », a déclaré Sandrine Josso dans un communiqué.
« Ce scénario n’abuse plus personne. Une fois de plus, c’est l’agresseur qui choisit son calendrier, son récit, sa sortie. Ce n’est pas un acte de responsabilité ou de décence, mais un repli stratégique, à quelques mois de son procès et après avoir largement profité des privilèges attachés à sa fonction », a ajouté la députée de Loire-Atlantique.
Le sénateur centriste sera jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir dilué de la MDMA à 91,1 % pure dans un verre de champagne à faire consommer à sa collègue, avec l’intention de « commettre un viol ou une agression sexuelle ». Il sera également jugé pour détention de stupéfiants.
Suspendu par son parti Horizons et par son groupe parlementaire Les Indépendants, Joël Guerriau, sénateur de Loire-Atlantique depuis 2011, avait exclu de démissionner de son poste tant que la justice n’avait pas « tranché », bien qu’il avait accepté de se mettre « en retrait » des travaux parlementaires.
Début juillet, le président du Sénat, Gérard Larcher, avait annoncé qu’il prévoyait de saisir le comité de déontologie de l’institution, ouvrant la voie à des sanctions disciplinaires visant le sénateur.
Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de la violer en 2023, va démissionner de son mandat début octobre.
Le sénateur Joël Guerriau après une confrontation avec Sandrine Josso au tribunal de Paris, le 6 novembre 2024.
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Le sénateur Joël Guerriau, âgé de 67 ans, devrait quitter « le Sénat le 6 octobre 2025 », a révélé l’agence API News, une filiale de Ouest-France.
Selon cette source, le sénateur a confirmé sa démission dans un courrier destiné aux maires du département. Il a souligné que ce départ « n’est pas une conséquence de son affaire judiciaire, mais la traduction d’un engagement pris lors des sénatoriales de 2023 ».
« À mi-mandat, il avait prévu de céder son siège à sa colistière Marie-Pierre Guérin, maire de La Meilleraye-de-Bretagne (Loire-Atlantique), “dont la présence permettra ainsi de renforcer la représentation des communes rurales au Sénat” », assure l’agence, citant Joël Guerriau.
Contacté, Joël Guerriau n’a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l’AFP.
« Ce scénario n’abuse plus personne »
La députée Sandrine Josso a vivement réagi à cette décision. « J’ai appris avec dégoût ce matin l’annonce de la démission prochaine de Joël Guerriau. Une décision qu’il présente comme le fruit d’un engagement personnel et non, selon lui, en lien avec l’affaire judiciaire extrêmement grave dans laquelle il est mis en examen », a déclaré Sandrine Josso dans un communiqué.
« Ce scénario n’abuse plus personne. Une fois de plus, c’est l’agresseur qui choisit son calendrier, son récit, sa sortie. Ce n’est pas un acte de responsabilité ou de décence, mais un repli stratégique, à quelques mois de son procès et après avoir largement profité des privilèges attachés à sa fonction », a ajouté la députée de Loire-Atlantique.
Le sénateur centriste sera jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir dilué de la MDMA à 91,1 % pure dans un verre de champagne à faire consommer à sa collègue, avec l’intention de « commettre un viol ou une agression sexuelle ». Il sera également jugé pour détention de stupéfiants.
Suspendu par son parti Horizons et par son groupe parlementaire Les Indépendants, Joël Guerriau, sénateur de Loire-Atlantique depuis 2011, avait exclu de démissionner de son poste tant que la justice n’avait pas « tranché », bien qu’il avait accepté de se mettre « en retrait » des travaux parlementaires.
Début juillet, le président du Sénat, Gérard Larcher, avait annoncé qu’il prévoyait de saisir le comité de déontologie de l’institution, ouvrant la voie à des sanctions disciplinaires visant le sénateur.
Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de la violer en 2023, va démissionner de son mandat début octobre.
Le sénateur Joël Guerriau après une confrontation avec Sandrine Josso au tribunal de Paris, le 6 novembre 2024.
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Le sénateur Joël Guerriau, âgé de 67 ans, devrait quitter « le Sénat le 6 octobre 2025 », a révélé l’agence API News, une filiale de Ouest-France.
Selon cette source, le sénateur a confirmé sa démission dans un courrier destiné aux maires du département. Il a souligné que ce départ « n’est pas une conséquence de son affaire judiciaire, mais la traduction d’un engagement pris lors des sénatoriales de 2023 ».
« À mi-mandat, il avait prévu de céder son siège à sa colistière Marie-Pierre Guérin, maire de La Meilleraye-de-Bretagne (Loire-Atlantique), “dont la présence permettra ainsi de renforcer la représentation des communes rurales au Sénat” », assure l’agence, citant Joël Guerriau.
Contacté, Joël Guerriau n’a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l’AFP.
« Ce scénario n’abuse plus personne »
La députée Sandrine Josso a vivement réagi à cette décision. « J’ai appris avec dégoût ce matin l’annonce de la démission prochaine de Joël Guerriau. Une décision qu’il présente comme le fruit d’un engagement personnel et non, selon lui, en lien avec l’affaire judiciaire extrêmement grave dans laquelle il est mis en examen », a déclaré Sandrine Josso dans un communiqué.
« Ce scénario n’abuse plus personne. Une fois de plus, c’est l’agresseur qui choisit son calendrier, son récit, sa sortie. Ce n’est pas un acte de responsabilité ou de décence, mais un repli stratégique, à quelques mois de son procès et après avoir largement profité des privilèges attachés à sa fonction », a ajouté la députée de Loire-Atlantique.
Le sénateur centriste sera jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir dilué de la MDMA à 91,1 % pure dans un verre de champagne à faire consommer à sa collègue, avec l’intention de « commettre un viol ou une agression sexuelle ». Il sera également jugé pour détention de stupéfiants.
Suspendu par son parti Horizons et par son groupe parlementaire Les Indépendants, Joël Guerriau, sénateur de Loire-Atlantique depuis 2011, avait exclu de démissionner de son poste tant que la justice n’avait pas « tranché », bien qu’il avait accepté de se mettre « en retrait » des travaux parlementaires.
Début juillet, le président du Sénat, Gérard Larcher, avait annoncé qu’il prévoyait de saisir le comité de déontologie de l’institution, ouvrant la voie à des sanctions disciplinaires visant le sénateur.
