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« Je suis mort le 17 avril 1975 », par Séra

Administrateur Mag5Stars par Administrateur Mag5Stars
23/04/2025
dans Actualités
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Témoignage
L’artiste plasticien franco-cambodgien avait 13 ans et demi quand Phnom Penh est tombé aux mains des Khmers rouges. Sa famille s’est réfugiée dans l’ambassade française, mais son père, cambodgien, a été expulsé. Vers la mort. Il nous livre son témoignage.


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Je suis mort le 17 avril 1975. Ce jour-là, c’est l’entrée des Khmers rouges dans Phnom Penh. Tout le monde tel qu’on l’a connu s’effondre. Tout ce qui était vrai ne l’est plus. Les valeurs sont inversées, le bien, le mal. Même la langue va changer. Les mots khmers vont muter, se métamorphoser en cet idiome effrayant qu’est la langue de l’Angkar (l’ »Organisation » en khmer, soit le Parti communiste du Cambodge). Les Khmers rouges veulent créer un « peuple nouveau ». Tous les citadins sont déportés vers les campagnes pour y être rééduqués. Les Khmers rouges les appelleront les « 17 avril ». Ils les extermineront parfois juste parce qu’ils ont des lunettes, et qu’ils sont vus comme des intellectuels, des vestiges de l’ancien monde à éradiquer. Les pagodes sont détruites, les bonzes bouddhistes massacrés eux aussi. Dans les trois ans, deux millions de personnes, soit près du quart de la population du pays, disparaissent de la surface de la Terre, éliminées sans laisser de traces. Mon père en fait partie.

Je suis mort le 17 avril 1975, le temps s’est arrêté, j’avais 13 ans et demi. Aujourd’hui, j’en ai cinquante de plus, mais c’est comme si j’étais encore là-bas. Je revois la grille de l’ambassade française, qui s’est fermée devant tant de désespérés tentant de sauver leur vie. Les Américains ont abandonné le navire le 12 avril, se lavant les mains de la catastrophe annoncée. Le 30 avril, Saigon tombe, et c’est du toit de leur ambassade que les h…

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L’artiste plasticien franco-cambodgien avait 13 ans et demi quand Phnom Penh est tombé aux mains des Khmers rouges. Sa famille s’est réfugiée dans l’ambassade française, mais son père, cambodgien, a été expulsé. Vers la mort. Il nous livre son témoignage.


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Je suis mort le 17 avril 1975. Ce jour-là, c’est l’entrée des Khmers rouges dans Phnom Penh. Tout le monde tel qu’on l’a connu s’effondre. Tout ce qui était vrai ne l’est plus. Les valeurs sont inversées, le bien, le mal. Même la langue va changer. Les mots khmers vont muter, se métamorphoser en cet idiome effrayant qu’est la langue de l’Angkar (l’ »Organisation » en khmer, soit le Parti communiste du Cambodge). Les Khmers rouges veulent créer un « peuple nouveau ». Tous les citadins sont déportés vers les campagnes pour y être rééduqués. Les Khmers rouges les appelleront les « 17 avril ». Ils les extermineront parfois juste parce qu’ils ont des lunettes, et qu’ils sont vus comme des intellectuels, des vestiges de l’ancien monde à éradiquer. Les pagodes sont détruites, les bonzes bouddhistes massacrés eux aussi. Dans les trois ans, deux millions de personnes, soit près du quart de la population du pays, disparaissent de la surface de la Terre, éliminées sans laisser de traces. Mon père en fait partie.

Je suis mort le 17 avril 1975, le temps s’est arrêté, j’avais 13 ans et demi. Aujourd’hui, j’en ai cinquante de plus, mais c’est comme si j’étais encore là-bas. Je revois la grille de l’ambassade française, qui s’est fermée devant tant de désespérés tentant de sauver leur vie. Les Américains ont abandonné le navire le 12 avril, se lavant les mains de la catastrophe annoncée. Le 30 avril, Saigon tombe, et c’est du toit de leur ambassade que les h…

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