Pamela Anderson dans un Coppola : une surprise inattendue
Pamela Anderson dans un Coppola, voilà qui est inattendu ! Depuis sa présentation au Festival de Toronto en septembre 2024, on n’en finit plus de parler de The Last Showgirl, qui marque l’arrivée sur grand écran de la star d’Alerte à Malibu et la révélation d’un nouveau talent dans la famille Coppola.
Le film n’est en effet signé ni Francis Ford ni Sofia, mais Gia – la fille de Gian-Carlo Coppola, le frère aîné de Sofia, disparu à seulement 22 ans en 1986 dans un accident de bateau. Or, si Gia Coppola avait déjà signé deux longs-métrages, c’est la première fois qu’un tel buzz accompagne l’un de ses films.
C’est d’abord un coup de casting : il fallait penser à aller chercher la Canadienne Pamela Anderson, immense star de la télévision grâce à Alerte à Malibu (elle jouait une sauveteuse en maillot rouge très décolleté) et playmate des années 1990, quand le magazine Playboy avait encore de l’importance… Désormais présentatrice d’émissions sur le jardinage et adepte d’un look minimaliste sans maquillage, l’ex-héroïne se révèle ici une parfaite héroïne de cinéma, attachante et cinégénique.
Une voix enfantine empruntée à Marilyn Monroe
Le film raconte l’histoire de son personnage, Shelly, qui vit à Las Vegas, où elle danse depuis plusieurs décennies dans une revue à l’ancienne – autrement dit seins nus, avec costumes en strass et paillettes à foison. La revue s’appelle « Le Razzle Dazzle », et la petite pointe de français dans ce titre est censée donner du chic et du chien au spectacle – qui reste pour l’essentiel hors champ.
Dès le premier quart d’heure, Shelly apprend en même temps que ses collègues plus jeunes (Kiernan Shipka, Brenda Song) que « Le Razzle Dazzle » va être supprimé. Ambiance de fin du monde… Que va devenir Shelly, qui a consacré toute sa vie à la revue, au point de délaisser sa fille (Billie Lourd), élevée par une autre famille loin des casinos et de leurs coulisses peu reluisantes ?
Ce point de départ pourrait amener à une tragédie, ou en tout cas à un drame familial, d’autant que la solitude affective et la précarité matérielle de ces danseuses est fortement suggérée. Ce n’est toutefois pas la voie qu’emprunte The Last Showgirl : le film avance sans structure forte, préférant l’évocation impressionniste d’ambiances et de personnages. Avant tout, il s’agit du portrait de Shelly qui parle avec une voix enfantine empruntée à la Marilyn Monroe de Certains l’aiment chaud (Billy Wilder, 1959) et touche par son mélange d’innocence et de naïveté.
Une petite société féminine en coulisses
Sa romance manquée avec Eddie (David Bautista), qui supervise la revue, est l’occasion de scènes émouvantes, chacun se réfugiant dans une caricature – pour l’un du protecteur viril, pour l’autre de la demoiselle en détresse – et ratant de ce fait la vraie rencontre.
Quand Shelly se décide à chercher du travail et passe une audition, les propos que tient le producteur (joué par Jason Schwartzman, cousin de Gia et Sofia Coppola) sont cruels – il la renvoie à ses 50 ans passés et à son manque de talent – mais la scène ne l’est pas : le regard que la réalisatrice pose sur son personnage reste tendre et respectueux.
À LIRE AUSSI Meryl Streep, Nicole Kidman, Kate Winslet… À Hollywood, la revanche des quinquas
De la même façon, alors que les spectateurs du « Razzle Dazzle » s’intéressent sans doute au spectacle pour les corps qui s’y dénudent, Gia Coppola élude le sujet et s’attarde sur la petite société féminine qui œuvre en coulisses. Il y a, parmi les jeunes danseuses, Jodie (Kiernan Shipka, qui fut jadis la fille de Don Draper dans Mad Men) : elle tente à toute force de transformer Shelly en mère adoptive mais n’y parvient pas… Et puis Annette (Jamie Lee Curtis), la meilleure amie de Shelly, une addict au jeu qui a perdu sa maison et dort dans sa voiture.
Ces personnages secondaires révèlent, sans le surligner, le visage sinistre de Las Vegas alors même que les images – très inspirées du travail des photographes Lisa Eisner et David Hickey – magnifient le romantisme décati de la cité du Nevada. Tout ceci a un vrai charme singulier et entêtant, et il y a fort à parier que d’autres réalisateurs proposeront dans les années qui viennent des rôles inattendus à Pamela Anderson, loin, très loin des plages de Malibu.
Pamela Anderson dans un Coppola : une surprise inattendue
Pamela Anderson dans un Coppola, voilà qui est inattendu ! Depuis sa présentation au Festival de Toronto en septembre 2024, on n’en finit plus de parler de The Last Showgirl, qui marque l’arrivée sur grand écran de la star d’Alerte à Malibu et la révélation d’un nouveau talent dans la famille Coppola.
Le film n’est en effet signé ni Francis Ford ni Sofia, mais Gia – la fille de Gian-Carlo Coppola, le frère aîné de Sofia, disparu à seulement 22 ans en 1986 dans un accident de bateau. Or, si Gia Coppola avait déjà signé deux longs-métrages, c’est la première fois qu’un tel buzz accompagne l’un de ses films.
C’est d’abord un coup de casting : il fallait penser à aller chercher la Canadienne Pamela Anderson, immense star de la télévision grâce à Alerte à Malibu (elle jouait une sauveteuse en maillot rouge très décolleté) et playmate des années 1990, quand le magazine Playboy avait encore de l’importance… Désormais présentatrice d’émissions sur le jardinage et adepte d’un look minimaliste sans maquillage, l’ex-héroïne se révèle ici une parfaite héroïne de cinéma, attachante et cinégénique.
Une voix enfantine empruntée à Marilyn Monroe
Le film raconte l’histoire de son personnage, Shelly, qui vit à Las Vegas, où elle danse depuis plusieurs décennies dans une revue à l’ancienne – autrement dit seins nus, avec costumes en strass et paillettes à foison. La revue s’appelle « Le Razzle Dazzle », et la petite pointe de français dans ce titre est censée donner du chic et du chien au spectacle – qui reste pour l’essentiel hors champ.
Dès le premier quart d’heure, Shelly apprend en même temps que ses collègues plus jeunes (Kiernan Shipka, Brenda Song) que « Le Razzle Dazzle » va être supprimé. Ambiance de fin du monde… Que va devenir Shelly, qui a consacré toute sa vie à la revue, au point de délaisser sa fille (Billie Lourd), élevée par une autre famille loin des casinos et de leurs coulisses peu reluisantes ?
Ce point de départ pourrait amener à une tragédie, ou en tout cas à un drame familial, d’autant que la solitude affective et la précarité matérielle de ces danseuses est fortement suggérée. Ce n’est toutefois pas la voie qu’emprunte The Last Showgirl : le film avance sans structure forte, préférant l’évocation impressionniste d’ambiances et de personnages. Avant tout, il s’agit du portrait de Shelly qui parle avec une voix enfantine empruntée à la Marilyn Monroe de Certains l’aiment chaud (Billy Wilder, 1959) et touche par son mélange d’innocence et de naïveté.
Une petite société féminine en coulisses
Sa romance manquée avec Eddie (David Bautista), qui supervise la revue, est l’occasion de scènes émouvantes, chacun se réfugiant dans une caricature – pour l’un du protecteur viril, pour l’autre de la demoiselle en détresse – et ratant de ce fait la vraie rencontre.
Quand Shelly se décide à chercher du travail et passe une audition, les propos que tient le producteur (joué par Jason Schwartzman, cousin de Gia et Sofia Coppola) sont cruels – il la renvoie à ses 50 ans passés et à son manque de talent – mais la scène ne l’est pas : le regard que la réalisatrice pose sur son personnage reste tendre et respectueux.
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De la même façon, alors que les spectateurs du « Razzle Dazzle » s’intéressent sans doute au spectacle pour les corps qui s’y dénudent, Gia Coppola élude le sujet et s’attarde sur la petite société féminine qui œuvre en coulisses. Il y a, parmi les jeunes danseuses, Jodie (Kiernan Shipka, qui fut jadis la fille de Don Draper dans Mad Men) : elle tente à toute force de transformer Shelly en mère adoptive mais n’y parvient pas… Et puis Annette (Jamie Lee Curtis), la meilleure amie de Shelly, une addict au jeu qui a perdu sa maison et dort dans sa voiture.
Ces personnages secondaires révèlent, sans le surligner, le visage sinistre de Las Vegas alors même que les images – très inspirées du travail des photographes Lisa Eisner et David Hickey – magnifient le romantisme décati de la cité du Nevada. Tout ceci a un vrai charme singulier et entêtant, et il y a fort à parier que d’autres réalisateurs proposeront dans les années qui viennent des rôles inattendus à Pamela Anderson, loin, très loin des plages de Malibu.
Pamela Anderson dans un Coppola : une surprise inattendue
Pamela Anderson dans un Coppola, voilà qui est inattendu ! Depuis sa présentation au Festival de Toronto en septembre 2024, on n’en finit plus de parler de The Last Showgirl, qui marque l’arrivée sur grand écran de la star d’Alerte à Malibu et la révélation d’un nouveau talent dans la famille Coppola.
Le film n’est en effet signé ni Francis Ford ni Sofia, mais Gia – la fille de Gian-Carlo Coppola, le frère aîné de Sofia, disparu à seulement 22 ans en 1986 dans un accident de bateau. Or, si Gia Coppola avait déjà signé deux longs-métrages, c’est la première fois qu’un tel buzz accompagne l’un de ses films.
C’est d’abord un coup de casting : il fallait penser à aller chercher la Canadienne Pamela Anderson, immense star de la télévision grâce à Alerte à Malibu (elle jouait une sauveteuse en maillot rouge très décolleté) et playmate des années 1990, quand le magazine Playboy avait encore de l’importance… Désormais présentatrice d’émissions sur le jardinage et adepte d’un look minimaliste sans maquillage, l’ex-héroïne se révèle ici une parfaite héroïne de cinéma, attachante et cinégénique.
Une voix enfantine empruntée à Marilyn Monroe
Le film raconte l’histoire de son personnage, Shelly, qui vit à Las Vegas, où elle danse depuis plusieurs décennies dans une revue à l’ancienne – autrement dit seins nus, avec costumes en strass et paillettes à foison. La revue s’appelle « Le Razzle Dazzle », et la petite pointe de français dans ce titre est censée donner du chic et du chien au spectacle – qui reste pour l’essentiel hors champ.
Dès le premier quart d’heure, Shelly apprend en même temps que ses collègues plus jeunes (Kiernan Shipka, Brenda Song) que « Le Razzle Dazzle » va être supprimé. Ambiance de fin du monde… Que va devenir Shelly, qui a consacré toute sa vie à la revue, au point de délaisser sa fille (Billie Lourd), élevée par une autre famille loin des casinos et de leurs coulisses peu reluisantes ?
Ce point de départ pourrait amener à une tragédie, ou en tout cas à un drame familial, d’autant que la solitude affective et la précarité matérielle de ces danseuses est fortement suggérée. Ce n’est toutefois pas la voie qu’emprunte The Last Showgirl : le film avance sans structure forte, préférant l’évocation impressionniste d’ambiances et de personnages. Avant tout, il s’agit du portrait de Shelly qui parle avec une voix enfantine empruntée à la Marilyn Monroe de Certains l’aiment chaud (Billy Wilder, 1959) et touche par son mélange d’innocence et de naïveté.
Une petite société féminine en coulisses
Sa romance manquée avec Eddie (David Bautista), qui supervise la revue, est l’occasion de scènes émouvantes, chacun se réfugiant dans une caricature – pour l’un du protecteur viril, pour l’autre de la demoiselle en détresse – et ratant de ce fait la vraie rencontre.
Quand Shelly se décide à chercher du travail et passe une audition, les propos que tient le producteur (joué par Jason Schwartzman, cousin de Gia et Sofia Coppola) sont cruels – il la renvoie à ses 50 ans passés et à son manque de talent – mais la scène ne l’est pas : le regard que la réalisatrice pose sur son personnage reste tendre et respectueux.
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De la même façon, alors que les spectateurs du « Razzle Dazzle » s’intéressent sans doute au spectacle pour les corps qui s’y dénudent, Gia Coppola élude le sujet et s’attarde sur la petite société féminine qui œuvre en coulisses. Il y a, parmi les jeunes danseuses, Jodie (Kiernan Shipka, qui fut jadis la fille de Don Draper dans Mad Men) : elle tente à toute force de transformer Shelly en mère adoptive mais n’y parvient pas… Et puis Annette (Jamie Lee Curtis), la meilleure amie de Shelly, une addict au jeu qui a perdu sa maison et dort dans sa voiture.
Ces personnages secondaires révèlent, sans le surligner, le visage sinistre de Las Vegas alors même que les images – très inspirées du travail des photographes Lisa Eisner et David Hickey – magnifient le romantisme décati de la cité du Nevada. Tout ceci a un vrai charme singulier et entêtant, et il y a fort à parier que d’autres réalisateurs proposeront dans les années qui viennent des rôles inattendus à Pamela Anderson, loin, très loin des plages de Malibu.
Pamela Anderson dans un Coppola : une surprise inattendue
Pamela Anderson dans un Coppola, voilà qui est inattendu ! Depuis sa présentation au Festival de Toronto en septembre 2024, on n’en finit plus de parler de The Last Showgirl, qui marque l’arrivée sur grand écran de la star d’Alerte à Malibu et la révélation d’un nouveau talent dans la famille Coppola.
Le film n’est en effet signé ni Francis Ford ni Sofia, mais Gia – la fille de Gian-Carlo Coppola, le frère aîné de Sofia, disparu à seulement 22 ans en 1986 dans un accident de bateau. Or, si Gia Coppola avait déjà signé deux longs-métrages, c’est la première fois qu’un tel buzz accompagne l’un de ses films.
C’est d’abord un coup de casting : il fallait penser à aller chercher la Canadienne Pamela Anderson, immense star de la télévision grâce à Alerte à Malibu (elle jouait une sauveteuse en maillot rouge très décolleté) et playmate des années 1990, quand le magazine Playboy avait encore de l’importance… Désormais présentatrice d’émissions sur le jardinage et adepte d’un look minimaliste sans maquillage, l’ex-héroïne se révèle ici une parfaite héroïne de cinéma, attachante et cinégénique.
Une voix enfantine empruntée à Marilyn Monroe
Le film raconte l’histoire de son personnage, Shelly, qui vit à Las Vegas, où elle danse depuis plusieurs décennies dans une revue à l’ancienne – autrement dit seins nus, avec costumes en strass et paillettes à foison. La revue s’appelle « Le Razzle Dazzle », et la petite pointe de français dans ce titre est censée donner du chic et du chien au spectacle – qui reste pour l’essentiel hors champ.
Dès le premier quart d’heure, Shelly apprend en même temps que ses collègues plus jeunes (Kiernan Shipka, Brenda Song) que « Le Razzle Dazzle » va être supprimé. Ambiance de fin du monde… Que va devenir Shelly, qui a consacré toute sa vie à la revue, au point de délaisser sa fille (Billie Lourd), élevée par une autre famille loin des casinos et de leurs coulisses peu reluisantes ?
Ce point de départ pourrait amener à une tragédie, ou en tout cas à un drame familial, d’autant que la solitude affective et la précarité matérielle de ces danseuses est fortement suggérée. Ce n’est toutefois pas la voie qu’emprunte The Last Showgirl : le film avance sans structure forte, préférant l’évocation impressionniste d’ambiances et de personnages. Avant tout, il s’agit du portrait de Shelly qui parle avec une voix enfantine empruntée à la Marilyn Monroe de Certains l’aiment chaud (Billy Wilder, 1959) et touche par son mélange d’innocence et de naïveté.
Une petite société féminine en coulisses
Sa romance manquée avec Eddie (David Bautista), qui supervise la revue, est l’occasion de scènes émouvantes, chacun se réfugiant dans une caricature – pour l’un du protecteur viril, pour l’autre de la demoiselle en détresse – et ratant de ce fait la vraie rencontre.
Quand Shelly se décide à chercher du travail et passe une audition, les propos que tient le producteur (joué par Jason Schwartzman, cousin de Gia et Sofia Coppola) sont cruels – il la renvoie à ses 50 ans passés et à son manque de talent – mais la scène ne l’est pas : le regard que la réalisatrice pose sur son personnage reste tendre et respectueux.
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De la même façon, alors que les spectateurs du « Razzle Dazzle » s’intéressent sans doute au spectacle pour les corps qui s’y dénudent, Gia Coppola élude le sujet et s’attarde sur la petite société féminine qui œuvre en coulisses. Il y a, parmi les jeunes danseuses, Jodie (Kiernan Shipka, qui fut jadis la fille de Don Draper dans Mad Men) : elle tente à toute force de transformer Shelly en mère adoptive mais n’y parvient pas… Et puis Annette (Jamie Lee Curtis), la meilleure amie de Shelly, une addict au jeu qui a perdu sa maison et dort dans sa voiture.
Ces personnages secondaires révèlent, sans le surligner, le visage sinistre de Las Vegas alors même que les images – très inspirées du travail des photographes Lisa Eisner et David Hickey – magnifient le romantisme décati de la cité du Nevada. Tout ceci a un vrai charme singulier et entêtant, et il y a fort à parier que d’autres réalisateurs proposeront dans les années qui viennent des rôles inattendus à Pamela Anderson, loin, très loin des plages de Malibu.