L’ayatollah Khamenei, le jeudi 26 juin. – / AFP
L’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a minimisé ce jeudi 26 juin l’impact des frappes américaines sur les sites nucléaires de son pays, dans sa première apparition publique depuis la fin de la guerre de 12 jours entre l’Iran et Israël, estimant que le président américain avait « exagéré » leur impact.
Les États-Unis, qui avaient mené ces frappes dimanche en soutien à leur allié israélien, « n’ont rien gagné de cette guerre », a jugé Ali Khamenei, ajoutant que « la République islamique l’a emporté, et en représailles, a infligé une gifle cinglante au visage de l’Amérique ». Il a par ailleurs estimé que Donald Trump avait « exagéré » l’impact des frappes américaines, les jugeant « nullement importantes ».
Donald Trump a affirmé que le programme nucléaire iranien avait été retardé de « plusieurs décennies » par les bombardements américains.
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Décryptage
Les installations nucléaires iraniennes touchées mais pas coulées, la course à la bombe pourrait s’accélérer
L’Iran avait riposté lundi par des tirs de missiles contre Israël et une base américaine au Qatar, avant qu’un cessez-le-feu initié par Donald Trump n’entre en vigueur mardi. Pour Ali Khamenei, Donald Trump cherche aussi à « minimiser » l’impact de l’attaque au Qatar.
Par ailleurs, l’ayatollah Ali Khamenei a affirmé que son pays « ne se rendra jamais » aux États-Unis et a menacé de frapper des bases américaines au Moyen-Orient si l’Iran était de nouveau attaqué par les forces américaines.
Un programme nucléaire retardé… mais de combien de temps ?
Le guide suprême iranien s’exprimait avant une conférence de presse prévue du secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, qui devrait s’exprimer sur les frappes américaines en Iran après que des médias ont mis en doute leur efficacité.
Des experts ont soulevé la possibilité que l’Iran se soit préparé à l’attaque en évacuant ses quelque 400 kilogrammes d’uranium enrichi à 60 %, niveau proche du seuil de 90 % nécessaire à la conception d’une bombe atomique.
Et selon un document classé secret-défense dévoilé mardi par CNN, les frappes auraient scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme iranien de seulement quelques mois. La Maison-Blanche a confirmé l’existence du rapport mais l’a qualifié de « tout à fait erroné ».
La divulgation de CNN a provoqué la colère de Donald Trump qui a annoncé une conférence de presse de Pete Hegseth à 14 heures, heure de Paris, afin de « lutter pour la dignité de nos grands pilotes américains ».
Des « kilomètres de gravat »
Le président américain a évoqué par ailleurs la possibilité d’un accord sur le programme nucléaire de Téhéran. « Nous allons parler la semaine prochaine avec l’Iran, nous pourrions signer un accord », a annoncé le président américain à l’issue du sommet de l’Otan à La Haye.
Donald Trump a estimé que l’Iran et Israël étaient « épuisés » par le conflit qui a été déclenché le 13 juin par Israël avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, une ambition démentie par Téhéran.
Ali Khamenei a salué la « victoire » de son pays à l’issue de cette guerre, affirmant que les États-Unis « sont intervenus directement dans la guerre, convaincus que leur refus de s’engager conduirait à la destruction totale du régime sioniste ».
Selon le dernier bilan officiel iranien qui ne recense que les victimes civiles, les frappes israéliennes ont fait au moins 627 morts et plus de 4 870 blessés. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones, qui ont fait 28 morts en Israël, selon les autorités.
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Iran, Israël, États-Unis : que vont-ils faire après 12 jours de guerre et un cessez-le-feu fragile ?
La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a assuré mercredi sur Fox News que les États-Unis « n’ont eu aucune indication que de l’uranium hautement enrichi ait été déplacé avant les frappes ». Elle a martelé que les installations étaient « ensevelies sous des kilomètres et des kilomètres de gravats ».
Téhéran prêt à reprendre les discussions sur le nucléaire
Téhéran, qui a réaffirmé ses « droits légitimes » à développer un programme nucléaire civil, s’est dit prêt à reprendre les discussions avec Washington sur un accord encadrant son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions sévères frappant son économie. La guerre a empêché la tenue d’une nouvelle session prévue le 15 juin de ces pourparlers irano-américains sous médiation omanaise, qui avaient été lancés en avril.
Pour le porte-parole de l’armée israélienne, le général de brigade Effie Defrin, le conflit a porté un « coup dur » au programme nucléaire de Téhéran mais il est « encore tôt pour évaluer les résultats de l’opération ».
L’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) a également jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts et réclamé un accès aux sites. L’agence onusienne « a perdu la visibilité sur [les stocks d’uranium enrichi] à partir du moment où les hostilités ont commencé », a expliqué mercredi son directeur général, Rafael Grossi. Le Parlement iranien a, de son côté, voté en faveur d’une suspension de la coopération avec l’AIEA. Y voyant un « très mauvais signal », l’Allemagne et la France ont appelé ce jeudi Téhéran à ne pas suspendre cette coopération.
L’ayatollah Khamenei, le jeudi 26 juin. – / AFP
L’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a minimisé ce jeudi 26 juin l’impact des frappes américaines sur les sites nucléaires de son pays, dans sa première apparition publique depuis la fin de la guerre de 12 jours entre l’Iran et Israël, estimant que le président américain avait « exagéré » leur impact.
Les États-Unis, qui avaient mené ces frappes dimanche en soutien à leur allié israélien, « n’ont rien gagné de cette guerre », a jugé Ali Khamenei, ajoutant que « la République islamique l’a emporté, et en représailles, a infligé une gifle cinglante au visage de l’Amérique ». Il a par ailleurs estimé que Donald Trump avait « exagéré » l’impact des frappes américaines, les jugeant « nullement importantes ».
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Et selon un document classé secret-défense dévoilé mardi par CNN, les frappes auraient scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme iranien de seulement quelques mois. La Maison-Blanche a confirmé l’existence du rapport mais l’a qualifié de « tout à fait erroné ».
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L’ayatollah Khamenei, le jeudi 26 juin. – / AFP
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Ali Khamenei a salué la « victoire » de son pays à l’issue de cette guerre, affirmant que les États-Unis « sont intervenus directement dans la guerre, convaincus que leur refus de s’engager conduirait à la destruction totale du régime sioniste ».
Selon le dernier bilan officiel iranien qui ne recense que les victimes civiles, les frappes israéliennes ont fait au moins 627 morts et plus de 4 870 blessés. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones, qui ont fait 28 morts en Israël, selon les autorités.
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L’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) a également jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts et réclamé un accès aux sites. L’agence onusienne « a perdu la visibilité sur [les stocks d’uranium enrichi] à partir du moment où les hostilités ont commencé », a expliqué mercredi son directeur général, Rafael Grossi. Le Parlement iranien a, de son côté, voté en faveur d’une suspension de la coopération avec l’AIEA. Y voyant un « très mauvais signal », l’Allemagne et la France ont appelé ce jeudi Téhéran à ne pas suspendre cette coopération.
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L’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a minimisé ce jeudi 26 juin l’impact des frappes américaines sur les sites nucléaires de son pays, dans sa première apparition publique depuis la fin de la guerre de 12 jours entre l’Iran et Israël, estimant que le président américain avait « exagéré » leur impact.
Les États-Unis, qui avaient mené ces frappes dimanche en soutien à leur allié israélien, « n’ont rien gagné de cette guerre », a jugé Ali Khamenei, ajoutant que « la République islamique l’a emporté, et en représailles, a infligé une gifle cinglante au visage de l’Amérique ». Il a par ailleurs estimé que Donald Trump avait « exagéré » l’impact des frappes américaines, les jugeant « nullement importantes ».
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