Par Olivier Portnoi
Notre avis
8
10
Ça fait longtemps que l’on était pas tombé sur un film d’horreur à l’ancienne aussi fun, méchant, et jouissif avec un timbré comme on en fait plus. Des requins, du surf, l’Australie, du rock’n’roll, que demander de plus pour l’été ? Et quelle manière splendide de célébrer les 50 ans des Dents de la Mer au cinéma.
Chaque été amène son film de requin. Et ce n’est pas un secret, ils sont rarement bons. Ils sont même plutôt super mauvais. C’est là que Dangerous Animals fait la différence. Une GROSSE différence bien croquante et juteuse.
Ça parle de quoi ?
Zephyr, une surfeuse intrépide au tempérament libre, est kidnappée par un tueur en série obsédé par les requins. Séquestrée sur son bateau et confrontée à la folie de son ravisseur, elle va devoir se battre pour survivre face à tous les prédateurs…
C’est avec qui ?
Jai Courtney est parfait en serial killer qui transforme ses victimes en apéro croque croque pour requins. L’acteur australien (que l’on a pu voir dans pas mal de grosses croûtes cinématographiques comme Terminator Genisys, Die Hard 5 ainsi que dans Jack Reacher, Divergente) livre une performance forte et tordue qui risque de marquer les esprits. La surfeuse badass Hassie Harrison (Yellowstone) est également bluffante d’intensité.
Qui réalise ?
L’australien Sean Byrne dont c’est le troisième film après le remarqué The Loved Ones et The Devil’s Candy. L’office du tourisme australien ne l’embauchera clairement jamais pour faire sa pub.
C’est comment ?
Dangerous Animals revigore un genre horrifique que l’on croyait essoré à jamais. Il n’y avait pas de meilleure manière de célébrer les 50 ans des Dents de la Mer. Dangerous Animals possède tout ce que l’on attend d’une telle série B. C’est fun, méchant, vicieux, saignant, généreux, rock’n’roll, et même écolo. Tellement jouissif. Le film d’horreur à croquer cet été.